Meilleurs formats de bannières publicitaires

Formats standards

Bannières rectangles 300x250

Le rectangle medium se classe systématiquement dans le trio de tête des inventaires disponibles. Placé au cœur des colonnes éditoriales, il bénéficie d’un ancrage visuel naturel entre deux paragraphes. Sa surface carrée autorise l’intégration d’un visuel, d’un texte accrocheur et d’un bouton sans surcharge. Par exemple, une campagne retargeting dans la mode utilise souvent un carrousel dynamique 300x250 affichant les trois derniers produits consultés par l’internaute, assurant un taux de clic supérieur au fond de catalogue statique.

Leaderboard 728x90 et 970x90

Positionné en en-tête, le leaderboard s’affiche avant même le contenu principal. Sa largeur génératrice de continuité graphique est idéale pour un teasing de lancement de film : un fond panoramique, le nom des acteurs en typo capitale, une date de sortie et un bouton “Bande-annonce”. Le 970x90, plus large, épouse les templates modernes sans marges latérales, augmentant l’impact sur écrans full HD.

Skyscraper 160x600

Installé dans la colonne latérale, le skyscraper maintient la présence de la marque pendant la lecture. Dans le secteur bancaire, une verticale bleue de 600 px enrichie d’une animation subtile rappelant la croissance d’un graphique SVG renforce la thématique financière. Son ratio étroit convient à une narration séquentielle : logo, bénéfice produit, call-to-action.

Grand formats 970x250 et 300x1050

Les régies premium réservent ces surfaces majestueuses à des opérations prestige. Un constructeur automobile les emploie pour dévoiler un nouveau SUV : fond vidéo en boucle silencieuse, tagline, icône « 360° view » et pixel de suivi. Bien que plus coûteux, l’espace accru augmente la durée d’exposition observée dans les études eye-tracking, surtout sur desktop.

Formats interactifs

Expandable banners

Une bannière expandable repose sur un format initial discret (par exemple 300x250) qui se déploie après interaction. Dans une campagne cosmétique, le rectangle ouvre un tutoriel maquillage affiché côté droit de l’écran, intégrant un carrousel de teintes et la capture de l’adresse e-mail. Ce mécanisme économise de l’espace tout en offrant une expérience quasi native.

Interscroller mobile

L’interscroller s’insère entre deux blocs éditoriaux et se révèle progressivement lors du défilement. Sur smartphone, l’effet de surprise accentue la visibilité. Une marque de sneakers exploite ce format en affichant la chaussure en taille réelle, pivotant doucement grâce à WebGL, puis affiche le prix recommandé dès que 80 % de la création est visible.

Vidéo out-stream

Contrairement au pre-roll, l’out-stream s’affiche au sein d’un article; la lecture s’enclenche uniquement lorsqu’au moins la moitié du player est visible. Dans le secteur B2B, un éditeur de logiciel utilise un spot de 15 s sous-titré pour rester compréhensible sans son. Les tests d’attention montrent une durée de visionnage moyenne de 10 s, suffisante pour présenter la proposition de valeur.

formats de bannières publicitaires

Critères de sélection

Objectif de campagne

Une campagne d’awareness privilégie la couverture et la visibilité. Les formats larges type 970x250 remplissent cette exigence. À l’inverse, un objectif de performance direct – génération de leads – s’oriente vers le 300x250 décliné en volumes élevés sur des contextes affinitaires. La granularité des ciblages algorithmiques renforce alors la pertinence plutôt que la surface brute.

Contextes d’affichage

Le 320x100, bien qu’absent des exemples précédents, reste incontournable pour les apps et sites responsives. Son ratio offre un compromis entre lisibilité et tolérance aux variations de densité de pixels. Sur tablette, le 728x90 rétrécit la zone de contenu; il convient donc d’examiner la part d’audience tablette avant toute réservation garante d’équilibre entre UX et monétisation.

Poids du fichier

Le guide IAB recommande 150 kB maximum pour un fichier statique 300x250. Une compression hébergée côté CDN allège le chargement initial et réduit les impressions non vues à cause d’un temps d’affichage trop long. Quant à la viewability, un format ancré above-the-fold comme le leaderboard dépasse souvent 70 % de taux vu, tandis qu’un skyscraper peut chuter à 45 % si la colonne latérale défile indépendamment.

Bonnes pratiques de conception

Hiérarchie visuelle

Le regard suit un parcours naturel en Z sur desktop et en F sur mobile. Placer le logo en haut à gauche, le message principal au centre et l’appel à l’action en bas à droite guide l’œil sans friction. Une simulation heatmap réalisée avec 100 participants conforte cette disposition.

Poids et compression

Un PNG 300x250 comportant un fond photographique atteint facilement 200 kB. Passer à WebP réduit ce poids à 70 kB sans altération visible. Pour la vidéo, le H.265 adaptatif diminue de 40 % la bande passante consommée sur un spot 15 s, améliorant l’expérience sur réseau 4G limité.

Tests A/B

Segmenter l’audience en deux cohortes équivalentes et présenter un visuel différent dans chacune d’elles révèle des écarts imprévisibles. Un annonceur télécom a ainsi constaté un taux de clic 1,8 fois supérieur lorsque le bouton “Découvrir” affichait un dégradé dynamique plutôt qu’une couleur unie.